à voir ou à revoir le vendredi 11 octobre
Avec la série chorégraphique Histoire(s) Décoloniale(s), Betty Tchomanga poursuit un travail autour des récits et des histoires qui relient l’Occident et l’Afrique. Chaque épisode aborde l’histoire coloniale et son héritage par le prisme d’une histoire singulière, d’un corps, d’un vécu.
Danse - solo
A partir de 12 ans
Durée : 45 minutes
Dans le cadre du Festival Contre-Temps
Ce spectacle fait partie de la soirée "Il était une fois Lola Gatt"
Mascarades
Mami Wata est une déesse des eaux, figure des bas-fonds de la nuit, du pouvoir et de la sexualité. Sirène échouée, elle fait face aux gens qui sont venus la voir.
Elle saute. Le saut qui la traverse est un saut vertical, régulier. Danser en latin se dit saltare, de saltus, le saut.
Créer une danse de sauts comme la rémanence d’un geste ancien – peut-être universel ? – un mouvement des profondeurs de l’être humain.
Sauter comme la métaphore d’un désir, d’une recherche de plaisir.
Un désir de plaisir.
Un désir d’autre, de l’autre, de ce qu’on ne possède pas ou de ce que l’on n’est pas.
Sauter pour exulter.
Sauter pour expulser.
Sauter pour endurer.
Sauter pour résister.
Sauter pour atteindre.
Sauter pour devenir.
Sauter pour mourir.
Sauter pour être.
Cette première soirée du Festival Contre-Temps rend hommage à l’histoire de Lola Gatt et à la pluralité des esthétiques qui l’ont constituée à travers :
- Projection du film Or l'Oiseau
- Body west end, pièce emblématique de Gaël Sesboüé
- Slow Down une proposition de Marie-Laure Caradec
- Mascarades le premier solo de Betty Tchomanga